L'Oréal Act for Dermatology: Un Engagement pour une Santé de la Peau Accessible à Tous
Selon une étude publiée dans The Lancet Global Health Metrics, 2,1 milliards de personnes souffrent de problèmes de peau dans le monde . Face à cet enjeu de santé publique, le Groupe L'Oréal lance L'Oréal Act for Dermatology, sous l'impulsion de sa Division Beauté Dermatologique. Un programme ambitieux, dans lequel seront investis 20 millions d’euros sur cinq ans. Pour que la santé de la peau soit enfin un droit universel, accessible à tous.
Dans le cadre de ce programme, le Groupe s'engage dans un partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), afin de soutenir ses efforts dans la lutte contre les maladies cutanées courantes et les maladies tropicales négligées, et d’ainsi contribuer à une meilleure prise de conscience de l'impact des maladies cutanées dans le monde.
Des déserts dermatologiques privant des millions de personnes de soins
More than just an aesthetic concern, skin health is directly linked to physical and mental well-Directement liée au bien-être physique et mental, la santé de la peau est bien plus qu’un simple enjeu esthétique. Or, l’accès aux soins dermatologiques dans le monde reste encore aujourd’hui profondément inégal. De nombreux pays sont confrontés à de véritables déserts dermatologiques, dans lesquels il est extrêmement difficile de consulter un spécialiste.
Les résultats préliminaires de l’Observatoire mondial de l’accès à la santé cutanée, une étude inédite menée par L’Oréal Dermatological Beauty (LDB) en partenariat avec Ligue Internationale des Sociétés Dermatologiques (ILDS) dans 194 pays révèle que plus d’un tiers d’entre eux comptent moins d’un dermatologue pour 100 000 habitants . Au moins 3,5 milliards de personnes vivent ainsi dans un endroit où l'accès aux services de santé de la peau est très limité. L'accès aux soins est entravé par plusieurs obstacles, comme le manque de professionnels et la distance à parcourir pour consulter, le coût des consultations, l’absence de couverture d’assurance maladie, le manque de connaissances, ou encore les croyances culturelles.
Cette étude, lancée en octobre 2024 et dont les résultats seront publiés courant 2025, a pour objectif d’étudier la répartition mondiale des dermatologues, les obstacles rencontrés par les patients pour accéder aux soins dermatologiques dans chaque pays et l’accès à des prestataires de soins de santé de la peau « de substitution » dans les déserts dermatologiques.
« Nous sommes confrontés à une crise de l'accès aux soins de santé, en particulier pour les personnes souffrant de maladies de la peau. La pénurie de dermatologues et de professionnels de santé de première ligne formés aux affections cutanées a conduit à l'apparition de “déserts” dermatologiques, laissant des millions de personnes sans diagnostic ni traitement pour leur maladie de peau. Cette situation a des conséquences graves, voire mortelles », a déclaré Esther Freeman, directrice du service de dermatologie pour la santé mondiale au Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, vice-présidente de l'International Foundation for Dermatology de l'ILDS, en charge de l'Observatoire mondial de la santé de la peau.
Pour plus d'informations sur l'Observatoire mondial de la santé de la peau : https://skinobservatory.org/.
Un programme structuré autour de quatre piliers d’action
1. 1. Développer des connaissances de pointe
À travers ce programme, le Groupe L’Oréal co-finance plusieurs études en partenariat avec l’ILDS et la Fondation de l’OMS. Ces études ont pour objectif d'approfondir la compréhension de la santé de la peau, y compris les principaux obstacles pour y accéder, le manque de connaissances sur les peaux de couleur, les conséquences du changement climatique sur la peau et les effets profonds des stigmatisations liées aux maladies de peau.
2. Sensibiliser aux enjeux de la santé de la peau
Pour que les maladies de la peau soient reconnues comme un problème de santé publique, L'Oréal Act for Dermatology milite activement pour l'intégration de la santé de la peau dans les politiques publiques. Le programme mobilise ainsi le secteur public et le secteur privé et collabore avec des ONG pour faire de la santé de la peau une préoccupation de premier plan.
3. Renforcer l’éducation
L’Oréal Act for Dermatology prévoit de former les professionnels de santé de la peau, notamment les dermatologues, les médecins généralistes, les infirmières et les pharmaciens au diagnostic et au traitement des maladies de la peau. Ces professionnels sont en contact direct avec les patients et jouent un rôle clé dans le diagnostic et le suivi des maladies de la peau.
Un investissement de deux millions d’euros a ainsi été prévu pour permettre le libre accès aux publications scientifiques dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cet investissement facilitera l’accès aux connaissances, tout en offrant un soutien financier aux dermatologues souhaitant publier leurs travaux.
4. Élargir l’accès aux solutions
Pour élargir l’accès au diagnostic et au traitement de la peau, L’Oréal Act for Dermatology investit dans un « Do Tank », afin de développer des solutions adaptées au contexte local. Des projets à forts impact sont ainsi déployés, tels que les Prix internationaux de la responsabilité sociale en dermatologie, lancés en 2011 par L’Oréal et l’ILDS, qui valorisent le travail de dermatologues à travers le monde.
Construire l’avenir
« L'Oréal Act for Dermatology représente notre engagement indéfectible à améliorer la vie de milliards de personnes souffrant du fardeau physique, mental et émotionnel des maladies cutanées, en répondant aux difficultés qu'elles rencontrent pour accéder aux services de santé dermatologique adaptés à leur condition », souligne Myriam Cohen-Welgryn, Présidente de L’Oréal Dermatological Beauty. « En tant que leaders de la dermocosmétique, nous avons la responsabilité d'agir. En travaillant en étroite collaboration avec les dermatologues et les professionnels de la santé, les organismes scientifiques et les organisations mondiales comme l'OMS, nous pouvons assurer l'accessibilité à la santé de la peau pour tous, partout, sans laisser aucune communauté de côté. »
Cette vision illustre l'ambition du programme : transformer durablement l'accès aux soins dermatologiques et réduire les inégalités de santé cutanée à travers le monde. Pour que la santé de la peau ne soit plus un privilège, mais un droit fondamental accessible à tous.
Fondation pour l’OMS x L’Oréal Beauté Dermatologique (LDB)
Ce partenariat historique entre LDB et la Fondation pour l’OMS permettra, pour la première fois, de mener une surveillance mondiale de la santé de la peau, notamment des maladies cutanées courantes telles que l’acné, la dermatite atopique, le psoriasis et le vitiligo, ainsi que des maladies tropicales négligées liées à la peau. Cette initiative élargira considérablement la capacité de l'OMS à surveiller et à combattre ces défis sanitaires cruciaux. Ce partenariat intervient à un moment décisif de la réflexion, où la santé de la peau est de plus en plus reconnue comme une nécessité mondiale. En effet, la 78e Assemblée mondiale de la santé, qui aura lieu en mai, doit examiner une résolution visant à reconnaître les maladies de la peau comme une priorité de santé publique mondiale.« La Fondation pour l’OMS rassemble des donateurs et des initiatives sanitaires à fort impact pour soutenir la mission de l’Organisation mondiale de la santé », précise Anil Soni, directeur général de la Fondation pour l'OMS. « Il s'agit d'un projet collaboratif fantastique qui s'attaque à un domaine de la santé ne disposant pas des ressources suffisantes. La pénurie de spécialistes qualifiés a aggravé le problème auquel sont confrontées les populations du monde entier, auquel ce projet tente de remédier par la formation en dermatologie, l’éducation des professionnels de santé et la sensibilisation, entre autres. Je suis particulièrement heureux que cette initiative consolide la relation entre la Fondation pour l'OMS et L'Oréal, qui met son expertise et sa détermination au service de ce partenariat. »


