Jean-Charles Bondy
Country Director L’Oréal Belgilux
Beauty Tech, durabilité et diversité : trois axes de développement pour la filiale belge
A la tête de L’Oréal Belgilux depuis janvier seulement, Jean-Charles Bondy a déjà une stratégie bien définie pour ces prochaines années et compte engager de nouveaux collaborateurs pour la mettre en œuvre. «Les grandes lignes se dessinent au niveau mondial, mais à chaque filiale de décider des développements locaux. Nous essayons d’être un groupe ouvert sur le monde mais très ancré dans la réalité locale. Il n’est pas question d’être une entreprise désincarnée », précise le CEO, qui recherche des gens passionnés, compétitifs, impliqués et ouverts d’esprit.
Jean-Charles Bondy connaît bien le groupe puisqu’il y a fait toute sa carrière, à l’international essentiellement. Diplômé de HEC à Paris, c’est en 1987 qu’il rejoint L’Oréal. « J’y ai postulé suite à un article que j’avais lu dans un journal étudiant et qui parlait de L’Oréal comme d’une entreprise où l’on trouvait une atmosphère d’humanité. J’ai trouvé cela inspirant », confie ce patron originaire du centre de la France. « A l’époque, l’entreprise était très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Il s’agissait avant tout d’une grande société française, avec un rayonnement européen surtout, même si elle était déjà présente aux Etats-Unis notamment. »
Dès 1990, Jean-Charles Bondy entame une carrière internationale. « A part 18 mois à la fin des années 90, je ne suis jamais revenu en France… Sans en avoir vraiment conscience, je suis rentré chez L’Oréal avec l’envie de découvrir le grand large. J’ai été servi ! » Son premier poste à l’étranger sera en Allemagne, « juste après la chute du Mur. » Entre 1990 et 2004, à travers différentes fonctions et pays, il apprend surtout le métier de manager. L’année 2004 marque un tournant dans sa carrière : pour la première fois, il est nommé patron d’une filiale. Il prend ainsi la direction de la République tchèque et de la Slovaquie, deux pays qui la même année font leur entrée dans l’Union européenne. Suivent des postes similaires aux Pays-Bas et en Belgique (déjà à l’époque), puis en Pologne, et puis à nouveau aux Pays-Bas en 2015. Depuis cette année, s’est rajoutée la direction de la filiale Belgilux. « Ce sont des entités différentes mais avec de nombreux services communs. Cela fait sens de diriger ensemble les Pays-Bas et la Belgique. »