L’Oréal et Proenza Schouler lancent Arizona, le parfum des aventurières
Proenza Schouler : une marque, deux visages, un style
Derrière toute marque, il y a une histoire. Derrière toute histoire, des protagonistes. Celle de Proenza Schouler commence avec la rencontre de deux jeunes designers de génie : Jack McCollough et Lazaro Hernandez. Ils sont étudiants, visionnaires, anticonformistes et anti surconsommation. Nous sommes en 2002 à New York. Alors qu’ils présentent leur collection de fin d’études à la prestigieuse Parsons School, ils attirent l’attention d’un représentant du magasin Barney’s. C’est le point de départ d’une ascension fulgurante : soutien de Vogue, intégration dans le calendrier de la Fashion Week, CFDA Awards… La machine est lancée, elle ne s’arrêtera plus. De ce départ fulgurant naît Proenza Schouler, des noms de jeune fille de leur mère respective. Un clin d’œil familial qui leur porte chance puisqu’ils ont depuis franchi tous les échelons, imposant à la mode leur style avant-gardiste et urbain, et une méthode de travail en duo fondée sur le contraste et l’échange.
Un parfum : pourquoi, comment ? La genèse d’Arizona
Comme toute création artistique, le parfum Arizona est né d’une émotion. Les deux designers ont toujours été sensibles aux fragrances et aux souvenirs qu’elles évoquent. Jack McCollough évoque l’image de sa mère dont le rituel de préparation pour une sortie « se terminait toujours par quelques jets de Chanel No.5 sur son cou et ses poignets. » Lazaro Hernandez est plus léger : « j’étais fou d’une fille appelée Liz au lycée. Elle portait toujours cette essence de santal qui ne ressemblait à rien de ce que j’avais senti auparavant ». Après avoir fait leurs preuves sur les plus grands défilés de haute couture, ils décident donc en 2015 de se jeter à l’eau et de réaliser leur propre parfum.
C’est en rentrant d’un road trip sur la côte Ouest des Etats-Unis que les designers imaginent véritablement l’identité de leur futur parfum : il sera question de voyage, de nature brute, de découverte de soi et de reconnexion avec le monde. Ils veulent créer un parfum pour les femmes modernes qui savent se ressourcer et se reconnecter au réel au-delà de la frénésie du quotidien. Nouveaux dans le monde de la parfumerie, une collaboration naît entre eux et le groupe L’Oréal. Ils ont une vision, celle de « créer un parfum intemporel, quelque chose de complètement nouveau et inattendu. » Un accord de licence est alors signé en juin 2015, ouvrant une nouvelle voie à la parfumerie de luxe. L’Oréal apporte tout son savoir-faire à Proenza Schouler pour commencer le travail. « Leur connaissance (du groupe L’Oréal) sur le parfum est infinie, ils ont même fait travailler avec nous un historien-sociologue spécialiste de la parfumerie ! » confient les deux designers. Pendant deux ans de préparation, Proenza Schouler et L’Oréal travaillent de concert à l’élaboration du parfum, combinant la créativité d’une jeune marque et l’expérience d’un groupe mondial.
Proenza Schouler en flacon : comme un parfum d’aventure
Ensemble, Proenza Schouler et L’Oréal ont réussi le pari de transformer la vision créatrice du duo de designers en réalité olfactive. D’abord le parfum, floral et radieux, avec une signature minérale unique. En son cœur deux notes : un accord crémeux d'iris et un accord de fleurs de cactus blanc. Le premier est utilisé depuis des siècles en parfumerie. Le second, encore jamais expérimenté auparavant, est aujourd’hui rendu possible par la technologie.
On retrouve ainsi la dualité si chère aux créateurs : l'ancien contre le nouveau, la tradition contre l'innovation. Ensuite, le flacon. Inspiré par les ravins et les crêtes qui servent d'horizon au désert de Sonora en Arizona depuis des millions d’années, la bouteille est une œuvre d'art en soi, un mélange parfait entre l'homme et la nature. Il y a enfin ce nom, Arizona : mystérieux, vaste, dépaysant, qui a inspiré tant d’artistes.
Les créateurs définissent la femme Proenza Schouler comme « une femme d'aujourd'hui, en charge de sa propre vie, une aventurière, toujours curieuse du monde dans lequel nous vivons et donc culturellement sophistiquée, qui ose expérimenter. » Nul doute qu’avec ce premier parfum Arizona, ils vont continuer à inspirer ces femmes… Et en conquérir de nouvelles !